Idioma:

Laura Roca

Menu

El grup ART-TRA, Ramon Casalé

Posté le juin 17, 2021 | 0 commentaires

EL GRUP ART TRA, Ramon Casalé

Per a Laura Roca la natura és la principal protagonista de les seves teles i papers, on no sols la pintura sinó també la fotografia hi és present.

Fragment del text del crític d’art Ramon Casalé, arran de l’exposició del grup ART-TRA a València (Centre Ca Revolta, 2019).

En savoir plus »

Revistart nº 203

Posté le juin 17, 2021 | 0 commentaires

Revistart nº 203 Museu del Càntir, Argentona

Laura Roca, en su ‘Pátina invasora’, [...] como danza que expresa el latido de una conciencia ecológica y ética como alusión al mundo en el que estamos inmersos.

Fragment del reportatge publicat a la revista Revistart arran de l’exposició “25 años Revistart”, presentada en el museu del Càntir d’Argentona, del 26 de febrer a l’11 d’abril de 2021.

En savoir plus »

Revistart nº 203

Posté le juin 17, 2021 | 0 commentaires

Ressenya REVISTART nº 203 +digital

Expresionismo, abstracción y emociones diversas se encuentran en perpetuo diálogo gracias a la mano plástica de Laura Roca.

Ressenya publicada a la revista Revistart (nº 203, any 2021).

En savoir plus »

Revistart nº 197

Posté le juil. 7, 2020 | 0 commentaires

Revistart 197

Las visiones de la artista, sin finales ni perspectivas limitantes, participaron en la exposición colectiva del espacio barcelonés.

Article publicat a la revista Revistart (nº 197, any 2020).

En savoir plus »

Revistart nº 188

Posté le mars 13, 2019 | 0 commentaires

Article REVISTART

Las estampas de vida en las que ha ido convirtiendo la artista Laura Roca [...] su proyecto creativo viste de otoño de un fulgor vital plenamente conseguido en sus últimas obras.

Article publicat a la revista Revistart (nº 188, any 2018), arran de l’exposició individual “Entre llum i ombra” a la sala RONDA BARCELONA, del 27 de setembre al 15 d’octubre del 2018.

En savoir plus »

Jocs d’ombra (Jeux d’ombres)

Jocs d’ombra (Jeux d’ombres)

Posté le mai 17, 2014 | 0 commentaires

L’attribution d’un titre est un moment important dans le processus de création de chacune des oeuvres de Laura Roca. Ainsi peut-on dire que si le mot ombre apparaît, aussi bien dans le titre de l’exposition que dans une dizaine des oeuvres présentées, cela nous permet de conclure que la présence de l’ombre est certainement un élément essentiel du travail récent de l’artiste, ainsi qu’une clé d’interprétation rétrospective de l’ensemble de son vaste parcours artistique. Il ne s’agit pas là d’un sujet mineur si l’on pense à l’importance fondamentale de l’ombre dans l’histoire de l’art, où elle joue un rôle primordial, aussi bien dans la réflexion platonicienne sur l’image que dans les mythes sur l’origine de la peinture et des arts plastiques, rapportés par Pline.La technique photographique a entraîné une nouvelle manière de fixer l’ombre, éphémère et evanescente, et qui, d’après le mythe, serait à l’origine de la peinture. D’ailleurs, Proust avait déjà établi le lien entre l’enregistrement photographique et l’effort d’Elstir, un peintre impressionniste imaginaire, désireux de saisir les variations subtiles d’ombres et lumières du paysage. Laura Roca, fascinée par l’ombre ces toutes dernières années, a emprunté aussi la photographie , sans oublier toutefois sa vocation de peintre fondée sur une solide connaissance des techniques de la gravure, que l’on retrouve souvent dans ses oeuvres.Ces photos d’ombres nous montrent que Laura Roca ressent un vif intérêt, plutôt qu’à l’égard de l’ombre projetée et de l’objet qui en est la cause, envers la texture de la surface qui accueille l’ombre et envers la manière dont l’ombre s’intègre sur son relief. Ces photographies se présentent, tantôt comme la mosaïque des photogrammes non consécutifs d’un film imaginaire (“Cartographie d’ombres”), tantôt elles servent de modèle à la composition des dessins qui constituent une “Terre de signes”, tantôt elles deviennent la base d’une manipulation ultérieure au moyen de frottage et peinture (dans la série “Ombre illustrée”).C’est à cette dernière technique que nous reconnaissons le trait caractéristique du travail le plus profond et intense de l’artiste, celui où l’ombre porte sur l’”ombre interne”, selon l’expression de Marguerite Duras, l’ombre en tant qu’être négatif lié à l’absence, l’oubli, l’inconnu; aux zones d’ombre incrustées dans la biographie, qui trouvent dans les strates géologiques une métaphore ancrée dans la géographie. Ce travail, par couches successives qui se superposent et sont modelées ensuite à l’aide de diverses techniques, aboutit à des oeuvres dotées d’un léger volume, où l’on retrouve le jeu des ombres et des lumières, des oeuvres qui incitent à la profondeur du regard et sollicitent du spectateur une attitude perceptive et introspective qui va éclairer son propre soi.

Ramon Espelt

Écrivain et professeur

En savoir plus »